L'année 2020, année de la pandémie du Covid-19, surgissant alors que le monde s'est déjà confronté à l'horreur du terrorisme et à la violence des catastrophes naturelles vient faire résonner en nous les grandes interrogations sur la vie, la mort, les droits, la liberté, l'Ethique, que la frénésie de l'époque relègue souvent au second plan.
Le confinement, perte de liberté, nous renvoie à la fragilité de nos sociétés, qui tout à coup, sont confrontées à leur impuissance et à leur vulnérabilité face à une situation "hors norme", mais aussi à la difficulté individuelle de la solitude imposée, et nous invite à une réflexion sur l'altérité, l'autre étant perçu à la fois comme indispensable et dangereux… et à chercher en nous les capacités de résilience. Le confinement devrait nous engager à apprécier la vie, peut être à la reconsidérer.
Nos pratiques de sophrologies nous invitent à retrouver nos ressources intérieures, l'instant présent pleinement vécu, l'élan vers la vie et le rapport à l'autre.
Tentons de nous en nourrir et d'en nourrir les autres dans la mesure de nos possibilités.
Pour notre part, avec les ajustements nécessaires et des adaptations liées aux évènements, nous continuons nos actions et œuvrons à de prochaines rencontres.
J'adresse à tous et à chacun d'entre vous, durant ces moments difficiles, mes pensées les plus chaleureuses.
Claude Chatillon Présidente de la SFS